Un axe des travaux développé par l’URIT depuis des années pour aller plus loin dans l’amélioration de l’ostéointégration avec la création rapide et stable d’une interface solide entre l’os et l’implant (implantation directe), est la mise au point nouveaux traitements de surface pour augmenter les propriétés d’ostéointégration des implants sur le long terme.
Ces travaux ont été initiés en collaboration avec l’Ecole des Bio-Industries (EBI) de Cergy-Pontoise, avec la thèse de C. Dridi, et poursuivis par le travaux de de Mlle Amina Ben Abla. Notre stratégie est l’élaboration de biomatériaux de nouvelle génération par l’immobilisation sur la surface de domaines d’une protéine humaine, la fibronectine, qui interagit avec le biomatériau.
Cette protéine est impliquée à la fois dans l’adhérence cellulaire et l’adhérence à d’autres protéines de la matrice extracellulaire. La fibronectine est une protéine constituée de nombreux domaines interagissant chacun avec différents types de protéines (fibrine, héparane sulfate, collagènes, intégrines). Ce projet a permis de mettre au point la production de domaines de la fibronectine choisis en fonction de leur affinité pour des protéines cibles.
Ces protéines chimériques recombinantes sont immobilisées sur les biomatériaux composites que nous élaborons soit par adsorption directe, soit en utilisant des agents pontant permettant un usage clinique. Les résultats encourageants de ces approches sont en cour de valorisation.